10 sept 1977 : [France] Dernière exécution capitale
Posté par paille | Article classé dans : 09- Septembre
Que s’est-il passé aujourd’hui ?
(La « news » du jour)
H.Djandoubi, dernier exécuté
Hamida Djandoubi (1949 – 10 septembre 1977), est un criminel tunisien.
« En juillet 1974, il kidnappe Élisabeth Bousquet (son ex maitresse), âgée de 20 ans.
Il la conduit chez lui et lui inflige pendant des heures des tortures.
Il la transportera ensuite, nue et sans connaissance, à une quarantaine de kilomètres de Marseille, où Il la cache dans un cabanon et l’étrangle.
Le corps sera retrouvé quelques jours plus tard par des enfants. » (cf Wikipédia)
Il est la dernière personne au monde à avoir été exécutée au moyen d’une guillotine et le dernier condamné à mort exécuté en France.
[Exécution pulique à Lons-le-Saunier (39) – 1897 – Wikipedia]
Le même jour :
(une autre année…)
Il était unijambiste, suite à un accident intervenu quelques années auparavant.
https://fr.wikisource.org/wiki/Discours_de_Robert_Badinter_pour_l%E2%80%99abolition_de_la_peine_de_mort
« […]Simplement ceci : trois condamnés à mort, qui se seraient ajoutés au 333 qui se trouvent actuellement dans nos établissements pénitentiaires. Trois de plus. Lesquels ? Je vous les rappelle. Christian Ranucci : je n’aurais garde d’insister, il y a trop d’interrogations qui se lèvent à se sujet, et ces seules interrogations suffisent, pour toute conscience éprise de justice, à condamner la peine de mort. Jérôme Carrein : débile, ivrogne, qui a commis un crime atroce. mais qui avait pris par la main devant tout le village la petite fille qu’il allait tuer quelques instants plus tard, montrant par là même qu’il ignorait la force qui allait l’emporter. (Murmures sur plusieurs bancs du rassemblement pour la République et de l’union pour la démocratie française.) Enfin, Djandoubi, qui était unijambiste et qui, quelle que soit l’horreur – et le terme n’est pas trop fort – de ses crimes, présentait tous les signes d’un déséquilibre et qu’on a emporté sur l’échafaud après lui avoir enlevé sa prothèse. Loin de moi l’idée d’en appeler à une pitié posthume : ce n’est ni le lieu ni le moment, mais ayez simplement présent à votre esprit que l’on s’interroge encore à propos de l’innocence du premier, que le deuxième était un débile et le troisième un unijambiste. Peut-on prétendre que si ces trois hommes se trouvaient dans les prisons françaises la sécurité de nos concitoyens se trouverait de quelque façon compromise ? »